mardi 30 octobre 2012

Une dernière sur Annecy ...

Il y a une paire de semaine, lors d'une superbe journée d'automne, je cale une sortie pour profiter en solo du calme retrouvé sur le lac d'Annecy. On est en pleine semaine, je suis quasi seul, un vrai bonheur.
 
 
 
La pêche du lac d'Annecy à cette saison je ne suis pas fan mais je ne dispose pas assez de temps pour aller plus loin et puis au final l'an dernier j'avais fait une assez jolie "dernière" sortie. Comme toujours à cette saison le fourrage s'est compacté en d'énormes bancs très localisés ... comme par exemple celui-ci :
 
 
 
En fait les perchettes de l'année arrivent jusqu'en surface et quand je me penche je les vois sous le bateau. Je trouve toujours surprenant que des poissons de moins d'un an, pour qui c'est donc la première année dans le lac, se positionnent d'une année sur l'autre sur les mêmes postes ... J'ai l'impression que c'est les courants temporaires qui se créent à chaque coup de vent qui les font s'échouer systématiquement dans des secteurs "morts". Ça reste une hypothèse mais chaque fois que j'analyse un peu les tenues j'ai l'impression qu'elle se vérifie.
 
A cette saison les perchettes se nourrissent beaucoup moins et finalement, se déplacer le moins possible devient une priorité vitale. La formation de bancs est une stratégie de défense pour limiter l'impact de la prédation sur les effectifs.
 
Les carnassiers sont dedans, assez actifs mais très peu agressifs. Un peu comme s'ils étaient tombés dans le frigo, ayant juste le bras à tendre pour choper une cuisse de poulet.  Il faut ajouter aussi que sur le lac d'Annecy de nombreuses perchettes meurent à cette saison et qu'en conséquence les brocs n'ont pas besoin de courir très vite pour se nourrir.
 
Je mise sur l'extra lent, le très rapide, un peu tout quoi ... je finis par faire un premier petit broc.

mercredi 24 octobre 2012

Rêve néo calédonien ...

Il est 4h30 du matin, je me réveille par manque de sommeil, dans une chambre d’hôtel de Nouméa. J'aurais pu dormir une bonne heure de plus mais rien à faire, foutu décalage horaire. Je suis arrivé en Nouvelle Calédonie la nuit précédente durant laquelle j'ai dormi ... 4 h également. Si j'ajoute à cela que je n'ai difficilement somnolé que 3 ou 4 heures lors du trajet en avion qui m'a amené jusqu'ici, je ne comprends pas bien comment je peux me réveiller à 4h30 du matin sans avoir sommeil.

Qu'importe, c'est mon second et dernier jour sur place et j'ai bien l'intention de ne pas le perdre à dormir. La veille a été consacrée au but premier de mon déplacement: une mission professionelle. Mais aujourd'hui (ou plutôt demain très tôt), mon avion ne part qu'à 1h45 donc ça me laisse quartier libre pour la journée complète. Pour l'occuper au mieux, j'ai pris rencart un peu avant de partir avec Etienne Picquel, un ami de Sylvain, guide de pêche en Nouvelle Calédonie. Il m'a prévu une sortie, MA première pêche "exotique" aux leurres.

En arrivant sur l'île j'ai pris peur en voyant les trombes d'eau tomber et le vent à 50 km/h courber les palmiers.



Mais Etienne m'a rapidement rassuré:

"Demain, on aura des éclaircies mais le vent restera fort, on verra. De toute façon, ne t'inquiète pas, tu ne retourneras pas chez toi sans avoir pêché !"

La garantie de pêcher, je n'en demande pas plus. Plus que quelques heures maintenant. Je replie soigneusement ma valise et prends une douche pour passer le temps. A 5h15, j'entreprends de négocier un petit dèj à l'hôtel .... gagné ! Le service ne commence normalement qu'à 6h mais ils ont déja reçu le pain et ils allument la machine à café rien que pour moi. Parfait ! je ne partirais pas le ventre vide, et puis ça passe le temps...

Je retrouve Etienne et Pierre à 6h30 pour une session covoiturage jusqu'au lieu de pêche. Pierre est un ami à lui, habitué des lieux. Il sera mon compagnon de pêche du jour.
Je suis incapable de juger de la durée du trajet qui nous a mené jusqu'au port à sec ou Étienne stock son bateau. Les discussions ont été bon train, pèle pèle les sandres de hollandes, ceux du Rhône, les brocs, et bien sûr ... la pêche en Nouvelle Calédonie !

J'apprends ainsi que nous allons tenter de pêcher les fameuses carangues GT, Giant Trevally de son nom anglais ou Caranx ignobilis de son nom scientifique. Etienne me brieffe sur la technique de pêche, les animations, les leurres, le combat ... tout y passe, je me sens prêt. Tout ça me parait toutefois virtuel, je suis déphasé par le décalage horaire, sur une île ou rien ne ressemble à chez moi, en train de parler de pêcher des poissons de magazines.

L'arrivée au bateau rend les choses tout de suite plus concrêtes. On va être bien installé, il est spacieux, bien ouvert pour la pêche et motorisé de deux moteurs de 100 cv, ça va le faire !



En préparant le matos, je reprends quelques repères, retrouve mes automatismes: Faire le plein, charger le matos, monter les cannes, puis soudain je tombe sur une trousse à leurres ... !?



A nouveau je perds pied ...  Absolument pas familiarisé avec ce type de pêche je bloque sur les popeurs de 25 cm dont la face avant est grosse comme un fond de gobelet. La plupart est lacérée de profondes entailles. Je dois rêver, je vais me réveiller mais quand ?

jeudi 18 octobre 2012

Open du Bourget

Comme je commence à prendre l'habitude de faire mon Open annuel et qu'il n'y a pas d'Open sur Annecy cette année je me suis inscrit sur celui du Bourget qui s'est déroulé les 22 et 23 septembre.

Greg étant en équipe avec son amie Myriam, je fais moi équipe avec Sylvain.

Ce fut un très bel Open, avec beaucoup de poissons pris et aussi beaucoup de perches. Pour être bien placé il fallait faire des perches, quitte à ne pas boucler les quotas de brocs. Tout l'inverse de ce que l'on a fait avec Sylvain.

Pourtant avec un métré en seconde manche ça aurait dû le faire !

 
 
En plus on avait du ravitaillement ... à condition de bien viser le paquet de bonbon ...
 
 
Sûrement la faute aux commissaires, trop occupés à pêcher ... obligé de faire leur boulot.
 
 

Je plaisante bien sûr, merci à eux !

Donc on finit en milieu de classement, je vous laisse avec les récits de Sylvain de de Greg qui se sont donnés la peine de faire un récit complet.

http://www.eu.purefishing.com/blogs/fr/sylvain-legendre/2012/09/26/open-du-bourget-2012/

http://greg.gobages.net/2012/09/29/open-du-bourget-2012/

Au miracle ! on finit ex-aequo ...

lundi 15 octobre 2012

Hot day !

Encore un récit réchauffé, j'essaie de rattraper mon retard mais je peine, je peine .... Donc un récit d'il y a un mois tout rond, en plein mois de septembre sur le Léman.
Une sortie prévue de longue date avec Greg car il faut bien l'admettre on a de plus en plus de mal à se trouver des dates communes dans nos emplois du temps de ministre respectif (lui de l'énergie et moi du dvpt durable). Greg a beaucoup tenu le Léman ces derniers temps, avec succès d'ailleurs, et là il se prévoit carrément deux jours de suite. On pêche ensemble le second jour, le dimanche.
Avant son WE, je lui fais un topo de la dernière sortie pourrie avec Stéphane. Comme j'ai pas trop envie de refaire la même, je lui propose, si le samedi ne paie pas, de faire de la prospection le dimanche sur un secteur qui me fait de l'oeil depuis quelques temps. Au moins ça ne sera pas du temps de perdu. Mais finalement le samedi, après une matinée pourrie, Greg s'est lancé directement et ça a payé cash, avec un mètré en prime. Bingo, la pêche servie sur un plateau pour le second jour, ça ne peut que bien se passer !
C'est donc avec un vent d'optimisme certain que nous attaquons ce dimanche sur le Léman ....
Nous attaquons donc un bout de dérive vers le sud ... ce qui permet assez vite mais pas tant que ça, de toucher les premiers poissons. Ce sont des poissons d'une taille moyenne de 60 ... sympa !


 C'est loin d'être une orgie de touche mais l'écho est rassurant, il y a de la vie partout. Au moment d'arriver sur le secteur qui avait valu le plus de touches à Greg la veille, on se rend compte qu'il y a déjà quelques bateaux ... et que le vent vient de tourner ce qui ne facilite pas notre dérive. On a déjà fait une demi douzaine de poissons dans notre phase d'approche jusqu'à ce poste et finalement on décide assez rapidement d'y renoncer, de ne pas insister, et de prendre la dérive dans l'autre sens depuis notre point de départ pour retrouver un peu de tranquillité. Cette décision fut probablement la meilleur de la journée.

La tranquillité on la retrouve immédiatement et ça paie, on est a nouveau les premiers sur notre dérive et ça rentre ... ça rentre ...


Les plus jolis font 70 ... on ne fait pas trop de série mais on touche des poissons avec une régularité de métronome. Si bien qu'on est rapidement persuadé que du gros devrait tombé en jouant sur les statistiques. Il ne reste plus qu'à patienter dans une décontraction totale qui me fait fredonner le générique de "la croisière s'amuse"... total la décontraction quoi ... :) Encore que ça semble crisper Greg ...

lundi 8 octobre 2012

Prospection ....

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait une journée de prospection dans un endroit totalement inconnu, quasi vierge de pression de pêche, à la recherche de poissons mythiques, voir imaginés. Je ne me lance jamais dans ce genre d'exercice sans une sérieuse dose de préparation, de prise de renseignement, de prospections diverses ... mais parfois ça ne suffit pas et l'échec est au bout de la route. Ce jour là, je suis accompagné de Sylvain qui me voue une confiance aveugle basée sur une suite de malentendus ... ça va durer qu'un temps avec ce genre de plans foireux.

Je ne réécrirais pas le compte rendu fait par Sylvain, j'ajouterais juste une photo pour rétablir un peu d'objectivité au récit.

http://www.eu.purefishing.com/blogs/fr/sylvain-legendre/2012/09/15/operation-gt-ratee/





Il va falloir redresser le cap !

samedi 6 octobre 2012

La route est longue ... parfois

Un nouveau we, une nouvelle sortie. Après avoir promis maintes et maintes fois à Stéphane de l'emener pêcher, je tiens enfin ma promesse lors d'une sortie sur le Léman. Stéphane est chaud bouillant !

On est maintenant début septembre, après une semaine agitée qui a apporté son lot de beaux poissons à quelques pêcheurs, le temps s'est calmé. Il fait beau, sans vent, reste à savoir ce que ça vaudra pour la pêche. Comme presque à chaque fois beaucoup de prospection au programme, histoire de varier les postes, profondeurs, pentes, densité de fourrage ... etc jusqu'à je l'espère trouver une pêche.

On démarre sur un premier poste "classique", un spot peu profond, peu raide avec une quantité raisonnable de fourrage. Mais en dehors d'une touche râtée au premier lancé, c'est pas la fête. Quelques "beignes" très timides, puis un poisson de sortie mais rien de bien.



On change ...