dimanche 30 juin 2013

Brochet au streamer !

Au vu des journées maussades que nous a offert ce mois de mai, je suis resté chez moi. Entendez par la, dans le lac au pied de chez moi .... faut pas déconner non plus. Ce fut l'occasion de me pencher sérieusement sur le pêche du brochet au streamer, peu voir pas du tout pratiquée dans ce type de milieux.

Les résultats dépassèrent mes espérances.

Brochet première !

http://www.eu.purefishing.com/blogs/fr/berkley-team-france/2013/06/27/brochet-au-streamer-sur-le-lac-dannecy/





jeudi 20 juin 2013

Pâques au toc !

Suite des vacances en famille sur la Jonte

Il pleut quotidiennement depuis que nous sommes arrivés mais il faut croire que cette nuit la pluie était plus forte que les autres jours puisque au petit matin la rivière est plein bord et boueuse. La canne à toc va prendre du service ....



Et c'est tant mieux car j'ai beaucoup de chose à apprendre à cette technique. Presque tout en fait.

Je ne pêcherais à chaque sortie que les 200 m à l'amont du pont. C'est un petit parcours mais il correspond bien au temps que j'ai devant moi pour pêcher : 1 h à chaque fois. 
Je sais que le secteur est riche en poissons, pour avoir fait ma jolie pêche en sèche juste avant le coup d'eau. Alors je prends comme objectif d'en faire autant au toc .... Tant que je n'y arriverais pas c'est que j'aurais pas réellement trouvé les poissons.


Pour le premier essai, la vitesse du courant est très forte alors mon idée de base est de tenter de chercher les amortis, seuls endroits où j'arrive à faire une dérive correcte. Ma première tentative se solde par un unique (petit) poisson et une touche manquée. Mieux que rien mais je sais que je suis passé à côté.


Les sorties suivantes ressemblent très fortement à la première et je n'arrive pas à sortir mon épingle du jeu alors que le débit baisse doucement. Je cherche ...

Un premier indice me met sur la voie à partir du moment où j'arrive à progresser un peu dans l'eau. Je tente de pêcher les secteurs les plus profonds, et non plus les amortis, en alourdissant le lestage. Je prends comme ça un poisson très correct dans un secteur qui m'apparaissait pourtant très courant.


Ce n'est pas la solution absolue mais je prends quelques poissons ainsi .... je progresse. 

Il pleut quotidiennement et les débits restent soutenus. Comme on dit "il va pleuvoir, les hirondelles volent bas". Ici c'est le stade juste après, elles ne volent plus.



Jusqu'ici j'abordais le lestage comme un moyen de percer le courant superficiel pour me "caler" dans les veines d'eau plus lentes, à proximité du fond. L'exercice a ses limites puisque le courant tirant quand même fortement dans le fil, la dérive reste rapide et il est difficile de pêcher vraiment lentement.

J’alourdis progressivement  mon lestage et ce en dépit de la baisse progressive du débit. J'ai l'impression de vraiment gratter le fond et de ne plus faire de dérives "naturelles" mais ça paye.




J'arriverais enfin à mes fins. J'ai tellement mis de plomb, de mémoire de taille 8 à 5 avec 5 ou 6 plombs n°5, que mon montage ne dérive plus vraiment mais ricoche sur le fond. J'arrive ainsi au fond des veines les plus profondes (> 1 m) mais aussi les plus rapides. Ma dérive est ultra lente, quasi verticale sous la canne mais l'étalement du plombage me permet de ne pas trop accrocher.

Ça paye immédiatement avec des poissons plus gros !


La dérive que je fais est seulement 50 cm plus loin que celle que je faisais les sorties précédentes. Et c'est poisson sur poisson.



C'est vraiment plaisant si bien que je ferais le tour complet des postes avec beaucoup plus de réussite.



Et on ne peut pas dire que les poissons n’étaient pas actifs les jours précédents, les ventres sont tendus !



Je ne sais pas si j'aurais réussi à accéder au fond des veines les plus rapides lorsque le courant était au plus fort mais ce qui est sûr c'est que les truites, elles, y étaient.




Ma dernière sortie qui dépassera quelque peu le temps imparti (!) se soldera par la prise de plus d'une dizaine de poissons. Ce petit séjour, ponctué de micro-sorties était enrichissant puisqu'il m'a permis d'insister sur un tout petit secteur jusqu’à trouver les poissons. J'ai appris quelques rudiments de la pêche au toc mais je suis bien conscient de la finesse de la technique et du chemin qu'il reste à accomplir pour réussir régulièrement.

Maintenant on va retourner au broc !


mercredi 19 juin 2013

Vacances au bord de la Jonte ...

 
Les vacances de Pâques sont l'occasion de passer du temps en famille et celles-ci ne dérogeront pas à la règle. Mais quand il y a possibilité de cumuler ça avec un peu de pêche, c'est parfait ! Et ce fût le cas cette fois-ci.
 
Pour 2013, on s'est trouvé un petit gîte avec jardin au bord de la Jonte à Meyrueis. Quand je dis au bord de la Jonte, ça signifie que la porte du jardin donne directement sur la Jonte !
 
 
Alors forcément ça ne sera pas difficile de trouver des occasions de pêcher. Je pourrais ainsi faire des petites sorties, d'environ une heure mais assez fréquement. Un rythme intéressant
qui permet de "suivre" la vie de la rivière.
 
J'avais prévu trois ensembles:
- une canne spinning light pour pêcher aux leurres, (Berkley Pulse 180 cm 5-20 g)
- une canne toc, (Mitchel TruiteXevolution 3.90 m)
- et un ensemble pour la pêche à la mouche, bien évidement. (FTO, soie 4)
 
Le premier jour, l'eau est basse et je profite d'une heure de libre en matinée pour faire une session au leurres durs. Cette pêche assez rapide me permet ainsi de battre un peu de terrain pour me familiariser avec les lieux. Verdict:  au droit de gîte j'observe un parcours magnifique mais réservé aux enfants, aux 70 up ^^ et toutes personnes à mobilité réduite. En aval le milieu est assez homogène et rapide tandis qu'en amont un court tronçon de quelques centaines de mètres présente des successions intéressantes de rapides et de mouilles courantes.
C'est court mais vu la durée prévisionelle de mes sorties c'est bien assez et ça me permetra de rentrer à l'heure (presque) à chaque fois.
 
Je fais lors de cette première sortie mon premier poisson et en fait suivre un second. C'est de bonne augure car la neige n'est pas loin, sur les causses, et l'eau est très froide.
 
 
 
Le lendemain, la dame de l'office du tourisme me suggère "de faire pêcher les petites sur le secteur dédié" (!). Je n'y avais même pas pensé et Licia qui a entendu ça est toute fière de pouvoir "s'incruster" lors d'une de mes escapades.
 
 Trop bon ^^
 
Il y a une jolie "mouille" qui se termine par un plat courant  sur lequel j'ai déja vu une ou deux truites maraudées. Je lui donne "la petite canne" avec un leurre dur et c'est parti. Les lancés sont approximatifs mais certains arrivent dans l'eau. Je suis toujours surpris de constater comme le simple fait de lancer avec un mouliet n'est pas une action naturelle. Cela nécessite de tenir correctement la canne (moulinet entre les doigts), de pincer le fil avec l'index, d'ouvrir le pick-up avec la main gauche, de stabiliser le leurre canne en arrière de la tête puis de la basculer le tout vers l'avant, en lachant le doigt (et juste le doigt) au moment opportun ! Bref, beaucoup de chose pour une petite fille de 5 ans mais elle s'en sort parfaitement. Du moins pendant quelques lancés car ensuite elle préfère que je lance à sa place, après quoi je lui rends la canne et elle "mouline".
 
Et ça ne traine pas, en queue de fosse une jolie truite saisie son leurre et s'y accroche. "papa, j'en ai un !"
Je la laisse mener le combat entièrement, ne m'occupant du poisson que lorsqu'elle arrive à l'échouer sur la plage de sable. Elle est fière comme tout, c'est trop mignon.

 
Quand à moi je n'en parle même pas. Après un paquet de lancés sans autre succès, je troque son leurre contre un ver de terreaux et un rigoletto. J'opère de la même façon, je lance vers l'amont et je lui rends la canne. Je lui dis d'attendre que le rigoletto descende le courant puis de ramener si ça tire.
 
Et c'est reparti ! Un second poisson tente de chipper son ver mais Licia ne le laisse pas faire. Encore une fois elle se débrouille toute seule.
 


En rentrant à la maison Licia est toute fière de raconter à maman qu'elle a pris deux poissons !

J'ai vu quelques poissons gobés durant la séance avec Licia si bien qu'en début d'AM, pendant la sieste de la plus petite je sors la canne à mouche et fais une vraie jolie pêche en sèche sur le secteur amont. J'ai bien évidement oublié mon appareil photo mais je sors une petite dizaine de poissons moyens en très peu de temps, juste ce qu'il faut pour me rassurer sur la densité du peuplement.

Le lendemain, je repars avec les petites mais Licia laisse la canne à Maëlie, 2 ans. C'est l'âge où Licia a ramené son premier leurre alors après tout.
Je mets comme la veille un ver et lance vers l'amont avant de passer la canne. Rapidement un premier poisson vient chipper le ver alors que Maëlie tournait la manivelle tant bien que mal. Il faut quand même admettre que sur ce parcours "enfants" les poissons ne sont quand même pas difficiles.

Je la laisse faire, du moins tant qu'elle mouline dans le bon sens car c'est plutôt du "un tour en avant, deux tours en arrière". Finalement ce premier poisson se décrocha au bord.

Quelques instants plus tard, un second poisson viendra se piquer et celui-là, c'est pour de bon !

 
C'est sa sœur qui présentera le poisson pour la photo tandis que la plus petite essayera de la toucher, incrédule.

 
Ca sera la dernière pêche avec les petites car ensuite, les précipitations qui tombent en abondance vont finir par provoquer une franche montée de eaux. La canne au toc va prendre du service.
 
 
A suivre ...