samedi 29 décembre 2012

Quelques nouvelles ...

Pas trop de nouvelles sur le blog ... ce n'est pourtant pas faute de sorties ni de beaux poissons mais j'ai pris un peu de retard sur les mises à jour. En attendant le prochain article imminent, deux comptes rendus de Sylvain effectués à l'occasion d'un grosse sortie bien sympathique de trois jours de pêche.

Je n'ai pas pris la moindre photo durant ces trois jours alors j'en pique deux à Sylvain pour introduire ses articles.

Premièrement deux jours très compliqués sur le Rhône en compagnie de Pascal Lehérissier, le rédac chef de Brochet-Sandre-Magazine.


Mais à force d'insister, quelques poissons à la clé quand même et surtout un séjour dans une super ambiance.



En second, une sortie encore plus compliquée à Grangent, un jour d'ouragan. (90 km/h de vent !)


Je trouve presque miraculeux d'avoir réussi à prendre quelques poissons corrects alors que les rafales nous faisaient reculer le moteur électrique à fond (80 lbs !) dans le bras le plus abrité du lac.

Dans les jours qui viennent sur le blog, un retour à Grangent dans de meilleures conditions et mes traditionnelles sorties de Noël en haute Seine dans l'Aube, sur les lieux de mes débuts ...

En attendant, Joyeux Noël à tous !




lundi 10 décembre 2012

Crue froide ....

Encore une fois sur l'eau, cette fois-ci avec l'ami Greg pour une mission crue/neige ! C'est la seconde série de crue de l'automne et vu que la première était pas mal je suis assez confiant. La mission du jour c'est de réconcilier Greg avec la pêche de crue. Il faut bien avouer que ce type de pêche ne laisse personne indifférent: ou on adore ou on déteste. Personnellement je suis toujours circonspect car même si je gardais toujours en mémoire quelques sorties exceptionnelles réalisées par temps de crue j'ai du mal à en oublier quelques unes de longues errances désespérées à slalomer entre les troncs sans trouver réellement de poissons.
 
Mais comme je l'ai dit plus tôt, cette fois-ci j'y crois !
 
Tout commence par les premières neiges en plaine. Le trajet en voiture est un peu tendu mais ça passe. En arrivant  le bateau est légèrement saupoudré, j'aime ça !
 
 
Le premier poste prospecté (toujours sous la neige) ne "sent" pas vraiment le sandre. C'est blindé de poissons blancs mais il n'y a pas assez de courant. Le sandre est un poisson qui ne se sent bien que le nez dans le courant. Vu qu'on y est et que c'est les premières heures de la journée on insiste un peu quand même mais je n'y crois pas du tout.

 
On en est au stade où il faut déneiger les boites à leurres, j'aime de plus en plus ça. A force d'insister, notamment dans un secteur ou justement il y a un peu de jus, Greg prend une première "vraie" touche,  ferre .... et casse !
 
La poisse. Il faut dire qu'il a mis un ferrage digne d'une pêche en lac alpin alors qu'on est en verticale dans 2 m d'eau ...  J'ai entendu comme un bruit de sabre puis celui d'une corde de guitare qui cède.  :)
On voit le fil flotter en surface mais bizarement Greg ne fait pas son "Mike Iconalli jump out of boat for fish" ;)
 
Ça retarde l'arrivée du premier poisson au bateau ... jamais bon pour le moral.
 
Second poste, ça pousse très fort mais en plein courant Greg pique un petit poisson et  le décroche ... poisse quand tu nous tiens. Un peu plus loin, alors que le courant ralentit, Greg prend une touchette, puis moi aussi ... et je ferre au cas où ...   piqué !
 
 

 
Un joli premier poisson qui remonte bien le moral car la journée s'écoule inexorablement. Le triple voleur est piqué sous le menton ... c'est dire l'agressivité du poisson.

vendredi 7 décembre 2012

Ralentissement ... suite

Apres la première (courte) journée de pêche, un peu de repos s'impose avant d'attaquer le lendemain. Sylvain qui vient de se faire 28h de route en deux jours et qui trouve que le Rhône est sur la route quand on revient de Hollande (!) nous rejoint au resto. Il compte passer quelques heures sur le Bief le lendemain après avoir récupéré son bateau. Je vous ai déja dit que ce type est malade ? Non? Bha c'est fait ....
 
Bref, une bonne soirée à parler tricot après laquelle nous n'aurons pas trop de difficulté à trouver le sommeil.
 
Le lendemain nous sommes sur l'eau à la première heure. Après avoir attaqué profond comme la veille on tente de remonter sur le bord de la fosse pour trouver quelques sandres en chasse au lever du jour ... Et c'est ce qu'il fallait faire !
 
 
et re-bingo ! Le Ripple minnow blanc restera la valeur du jour.

 
Simon fera encore un troisième poisson un peu plus petit et ce sera la fin de ce démarrage de pêche peu profond. On se replie donc sur la pêche de la veille, dans 8/9 m toujours en verticale.

mardi 4 décembre 2012

Ralentissement ...

Ralentissement ... je parle du flux. Les débits ont baissé depuis la sortie précédente et je cale au pied de biche une sortie de deux jours (une fois n'est pas coutume !) sur le Rhône, entrainant avec moi sans avoir besoin de le forcer l'ami et collègue Simon.
 
La logistique est règlée rapidement et nous voilà parti en ce jeudi matin vers le sud. Nous sommes sur l'eau un peu avant 11h seulement ... le temps de déposer mon moteur élèc en SAV et de règler 2/3 des détails logistiques.
 
J'avais misé sur un éclaircissement net de l'eau et un approfondissement des poissons si bien qu'à peine le bateau sur l'eau, je m'arrête dans 8 m sur un poste qui parait prometteur et descend un Ripple Minnow blanc ... pour voir ... boom !
Pas possible pendu ! Simon n'a même pas eu le temps de toucher le fond.
 
 
 
Je suis le premier surpris, trouver la pêche aussi vite c'est trop beau pour être vrai ... Et pourtant quelques mètres plus en aval, dans 9 m d'eau ... re-boom ! encore un joli.
 
 
 
A force de gratter le secteur, un troisième poisson sucombera au Ripple avant que nous laissions le secteur tranquille.

mercredi 28 novembre 2012

Le Rhône, la tuile et le parpaing ...

Rhône deuxième ...
 
 J'avais dû remettre à plus tard une sortie avec Paulin pour cause de tempête. Puis il y a eu le moteur thermique HS qui a bousculé quelque peu mes projets.  Mais enfin c'est réparé, on va pouvoir y retourner. Pour la petite histoire, c'était la bobine d'hyper-tension qui était HS.
Entre temps, les conditions ont beaucoup changé, la pluie est tombée en abondance, le Rhône est passé en crue au point que la navigation fut interdite quelques jours mais ça vient de se calmer si bien qu'on peut aller pêcher.
 
Première (et douloureuse) étape, préparer le bateau. Mazette ! Comment un bordel pareil a pu se développer en seulement deux semaines ... au boulot !
 
 
Le lendemain, lever 4h30 pour être à l'aube au bord de l'eau, c'est parti ! Pas mal de postes à débroussailler au programme, dont pas mal de nouveau que je voudrais tester. La pêche peut démarrer.
 
LE RHONE ...
 
Poste 1: pas assez de courant.
Poste 2: trop de courant,
Poste 3: dur à pêcher
Poste 4: Fish on !

 
Yes, un joli poisson au paddle tail Gulp pour démarrer (65+) et un nouveau poste dans les tablettes. La seconde touche sera pour Paulin au Grub Flex orange 4''. Un poisson d'une cinquantaine de cm que je laisserais bêtement tombé à l'eau sans la photo.

mardi 20 novembre 2012

Rhône ... première !

Oui, c'est pourri comme titre mais bon ... depuis le temps que j'attends de remettre les pieds sur le Rhône, m'y voilà enfin ! J'ai bien cru que ça ne viendrait pas ... Il y a eu le WE sans pêche, où le temps fut radieux, puis le WE "Pêche" avec Paulin qui s'en transformé en WE luge pour cause de  bourrasques de 75 à 85 km/h de vent de nord avec de la neige .. et enfin le WE du 1er novembre, je suis à cran. Quand deux jours avant le jour "J" la météo annonce 60 km/h de vent de Sud je crie au scandale mais pas question de renoncer, j'y vais !
 
Cette sortie délicate est de plus l'occasion de partager un moment avec Nicolas un des carpistes que je respecte le plus, même si j'essaie tant que je peux de le convertir au carna .... Une reconversion que j'ai fait moi même il y a quelques années.
 
Quand on arrive au bord de l'eau, au levé du jour, et que le vent n'est pas encore levé je me dis qu'on est béni ! Bha non ....
 
Après avoir tiré sur le moteur qq fois, celui-ci pétouille, crache, vibre mais n'avance pas ... Argh. J'y connais pas grand chose en moteur mais j'ai l'impression qu'il tourne sur un cylindre. Ça fait un peu comme essayer de pédaler sur un vélo sur une seule jambe: rien de bien.
 
 
J'entreprends de changer les bougies mais rien à faire, il va falloir trouver un plan B pour sauver la journée. Ça commence par essayer de mettre à l'eau dans un secteur où on pourra pêcher à l'électrique. Pas très facile mais le Rhône est très bas donc c'est faisable. Et puis finalement le moteur toussote mais avance un peu quand même. Donc je ressors le bateau de l'eau, change de secteur et remets à l'eau plus loin.
 
La pêche commence enfin avec beaucoup de retard ... sondage en règle, teste des échos et à peine descendu, première touche au Ripple ninnow ... miaouuu ...

dimanche 4 novembre 2012

Une dernière sur le Léman ....

Dans le famille "une dernière sur les grands lacs", je voudrais ... le Léman !
 
Pourquoi "une dernière", il y a encore du poisson à faire, et du beau , pourrait-on me demander ? C'est sûr, il y a encore beaucoup de chose à faire, le pêche n'est pas morte même si elle se complique mais l'automne est toujours pour moi l'occasion de passer à autre chose, de diversifier ma pêche. J'ai déjà passé une saison très typée "brochets" plus que d'habitude encore, en raison d'une part de la quasi absence de pêche à la mouche du fait de l'hydrologie de printemps et d'autre part d'aucune escapade glane ou sandre en été. Certes mes résultats se sont révélés assez réguliers sur les lacs mais à un moment, trop c'est trop !
 
J'ai pourtant passé de bons moments lors de cette dernière sortie et à vrai dire, si j'avais eu un peu de disponibilité j'aurais bien joué les prolongations une sortie ou deux mais point de dispo ... donc ce sera bien la dernière.
 
Tout commence donc un dimanche, sur une mise à l'eau du Léman, en compagnie de Nass. Les échos que j'ai eu témoignent de conditions de pêche qui ont radicalement changées, les touches sont devenues rares et les poissons ont bougé. C'est le début de l'hiver. L'an dernier dans ces conditions j'avais trouvé avec Tom une pêche qui nous avait rapportés des jolis poissons. J'y crois encore beaucoup aujourd'hui mais il faudra être patient ... et têtus. C'est ce que j'indique à Nass avant de commencer. Je mise sur 4/5 poissons max mais des jolis. Le parcours est tracé dans mon esprit, il comprend pas mal de postes à sonder et, si tout se passe bien, à pêcher.
 
La pêche démarre ainsi, comme sur le plan. Après une première phase de sondage, c'est le premier arrêt. On est dans un secteur que je n'ai jamais pêché mais que je voulais impérativement sonder. Après avoir trouvé une configuration favorable les leurres sont jetés à l'eau tout azimute, moi au Shad et Nass au lipless. Une quinzaine de lancés plus tard, Nass prend une touche, puis deux mais sans piquer quoi que ce soit. Dommage, chaque touche coûte chère. On insiste un peu puis on continue notre prospection.
 
Comme prévu, peu de poissons au sondeur, de nombreux secteurs sont vides. Le second arrêt sera sur un poste connu. Les mêmes poissons aux mêmes endroits d'un an sur l'autre, encore une fois. Et encore une fois les bancs de perchettes sont localisés sur des secteurs abrités des courants. Cette observation se précise. La pêche reprend, l'insistance est de mise. Une première touche pour moi sonnera le premier poisson.
 
 
Il fait 75 cm, c'est un bon début. Le temps est calme et la pêche reste très agréable. Ce second poste ne nous apportera pourtant rien de plus, les heures filent.
 
Il est ainsi midi passé lorsque nous abordons le secteur suivant. La phase de sondage avant de manger nous révèle une configuration rêvée ... bien que vaste. Ça sent vraiment bon ! On laisse le repas passer avant d'attaquer puis c'est parti ! Mais aucune touche ne se produit... J'y crois pourtant à mort mais je pense que vu l'étendue du secteur l'activité alimentaire des brocs doit être synchronisée ... et donc très variable d'une heure sur l'autre, d'un jour sur l'autre. Il faut repasser c'est sûr ...
 
On continue de prospecter et un petit banc de perche attire notre attention. La pêche commence et bingo ! Nass touche un joli poisson, j'annonce 85 cm ...
 

 
Il fait 98 ... j'ai le compas dans l'oeil, c'est fou ! C'est encore un poisson scoliosé ... l'opulence alimentaire dans ce lac semble telle que même les poissons malformés s'épanouissent et atteignent des tailles respectables ...

mardi 30 octobre 2012

Une dernière sur Annecy ...

Il y a une paire de semaine, lors d'une superbe journée d'automne, je cale une sortie pour profiter en solo du calme retrouvé sur le lac d'Annecy. On est en pleine semaine, je suis quasi seul, un vrai bonheur.
 
 
 
La pêche du lac d'Annecy à cette saison je ne suis pas fan mais je ne dispose pas assez de temps pour aller plus loin et puis au final l'an dernier j'avais fait une assez jolie "dernière" sortie. Comme toujours à cette saison le fourrage s'est compacté en d'énormes bancs très localisés ... comme par exemple celui-ci :
 
 
 
En fait les perchettes de l'année arrivent jusqu'en surface et quand je me penche je les vois sous le bateau. Je trouve toujours surprenant que des poissons de moins d'un an, pour qui c'est donc la première année dans le lac, se positionnent d'une année sur l'autre sur les mêmes postes ... J'ai l'impression que c'est les courants temporaires qui se créent à chaque coup de vent qui les font s'échouer systématiquement dans des secteurs "morts". Ça reste une hypothèse mais chaque fois que j'analyse un peu les tenues j'ai l'impression qu'elle se vérifie.
 
A cette saison les perchettes se nourrissent beaucoup moins et finalement, se déplacer le moins possible devient une priorité vitale. La formation de bancs est une stratégie de défense pour limiter l'impact de la prédation sur les effectifs.
 
Les carnassiers sont dedans, assez actifs mais très peu agressifs. Un peu comme s'ils étaient tombés dans le frigo, ayant juste le bras à tendre pour choper une cuisse de poulet.  Il faut ajouter aussi que sur le lac d'Annecy de nombreuses perchettes meurent à cette saison et qu'en conséquence les brocs n'ont pas besoin de courir très vite pour se nourrir.
 
Je mise sur l'extra lent, le très rapide, un peu tout quoi ... je finis par faire un premier petit broc.

mercredi 24 octobre 2012

Rêve néo calédonien ...

Il est 4h30 du matin, je me réveille par manque de sommeil, dans une chambre d’hôtel de Nouméa. J'aurais pu dormir une bonne heure de plus mais rien à faire, foutu décalage horaire. Je suis arrivé en Nouvelle Calédonie la nuit précédente durant laquelle j'ai dormi ... 4 h également. Si j'ajoute à cela que je n'ai difficilement somnolé que 3 ou 4 heures lors du trajet en avion qui m'a amené jusqu'ici, je ne comprends pas bien comment je peux me réveiller à 4h30 du matin sans avoir sommeil.

Qu'importe, c'est mon second et dernier jour sur place et j'ai bien l'intention de ne pas le perdre à dormir. La veille a été consacrée au but premier de mon déplacement: une mission professionelle. Mais aujourd'hui (ou plutôt demain très tôt), mon avion ne part qu'à 1h45 donc ça me laisse quartier libre pour la journée complète. Pour l'occuper au mieux, j'ai pris rencart un peu avant de partir avec Etienne Picquel, un ami de Sylvain, guide de pêche en Nouvelle Calédonie. Il m'a prévu une sortie, MA première pêche "exotique" aux leurres.

En arrivant sur l'île j'ai pris peur en voyant les trombes d'eau tomber et le vent à 50 km/h courber les palmiers.



Mais Etienne m'a rapidement rassuré:

"Demain, on aura des éclaircies mais le vent restera fort, on verra. De toute façon, ne t'inquiète pas, tu ne retourneras pas chez toi sans avoir pêché !"

La garantie de pêcher, je n'en demande pas plus. Plus que quelques heures maintenant. Je replie soigneusement ma valise et prends une douche pour passer le temps. A 5h15, j'entreprends de négocier un petit dèj à l'hôtel .... gagné ! Le service ne commence normalement qu'à 6h mais ils ont déja reçu le pain et ils allument la machine à café rien que pour moi. Parfait ! je ne partirais pas le ventre vide, et puis ça passe le temps...

Je retrouve Etienne et Pierre à 6h30 pour une session covoiturage jusqu'au lieu de pêche. Pierre est un ami à lui, habitué des lieux. Il sera mon compagnon de pêche du jour.
Je suis incapable de juger de la durée du trajet qui nous a mené jusqu'au port à sec ou Étienne stock son bateau. Les discussions ont été bon train, pèle pèle les sandres de hollandes, ceux du Rhône, les brocs, et bien sûr ... la pêche en Nouvelle Calédonie !

J'apprends ainsi que nous allons tenter de pêcher les fameuses carangues GT, Giant Trevally de son nom anglais ou Caranx ignobilis de son nom scientifique. Etienne me brieffe sur la technique de pêche, les animations, les leurres, le combat ... tout y passe, je me sens prêt. Tout ça me parait toutefois virtuel, je suis déphasé par le décalage horaire, sur une île ou rien ne ressemble à chez moi, en train de parler de pêcher des poissons de magazines.

L'arrivée au bateau rend les choses tout de suite plus concrêtes. On va être bien installé, il est spacieux, bien ouvert pour la pêche et motorisé de deux moteurs de 100 cv, ça va le faire !



En préparant le matos, je reprends quelques repères, retrouve mes automatismes: Faire le plein, charger le matos, monter les cannes, puis soudain je tombe sur une trousse à leurres ... !?



A nouveau je perds pied ...  Absolument pas familiarisé avec ce type de pêche je bloque sur les popeurs de 25 cm dont la face avant est grosse comme un fond de gobelet. La plupart est lacérée de profondes entailles. Je dois rêver, je vais me réveiller mais quand ?

jeudi 18 octobre 2012

Open du Bourget

Comme je commence à prendre l'habitude de faire mon Open annuel et qu'il n'y a pas d'Open sur Annecy cette année je me suis inscrit sur celui du Bourget qui s'est déroulé les 22 et 23 septembre.

Greg étant en équipe avec son amie Myriam, je fais moi équipe avec Sylvain.

Ce fut un très bel Open, avec beaucoup de poissons pris et aussi beaucoup de perches. Pour être bien placé il fallait faire des perches, quitte à ne pas boucler les quotas de brocs. Tout l'inverse de ce que l'on a fait avec Sylvain.

Pourtant avec un métré en seconde manche ça aurait dû le faire !

 
 
En plus on avait du ravitaillement ... à condition de bien viser le paquet de bonbon ...
 
 
Sûrement la faute aux commissaires, trop occupés à pêcher ... obligé de faire leur boulot.
 
 

Je plaisante bien sûr, merci à eux !

Donc on finit en milieu de classement, je vous laisse avec les récits de Sylvain de de Greg qui se sont donnés la peine de faire un récit complet.

http://www.eu.purefishing.com/blogs/fr/sylvain-legendre/2012/09/26/open-du-bourget-2012/

http://greg.gobages.net/2012/09/29/open-du-bourget-2012/

Au miracle ! on finit ex-aequo ...

lundi 15 octobre 2012

Hot day !

Encore un récit réchauffé, j'essaie de rattraper mon retard mais je peine, je peine .... Donc un récit d'il y a un mois tout rond, en plein mois de septembre sur le Léman.
Une sortie prévue de longue date avec Greg car il faut bien l'admettre on a de plus en plus de mal à se trouver des dates communes dans nos emplois du temps de ministre respectif (lui de l'énergie et moi du dvpt durable). Greg a beaucoup tenu le Léman ces derniers temps, avec succès d'ailleurs, et là il se prévoit carrément deux jours de suite. On pêche ensemble le second jour, le dimanche.
Avant son WE, je lui fais un topo de la dernière sortie pourrie avec Stéphane. Comme j'ai pas trop envie de refaire la même, je lui propose, si le samedi ne paie pas, de faire de la prospection le dimanche sur un secteur qui me fait de l'oeil depuis quelques temps. Au moins ça ne sera pas du temps de perdu. Mais finalement le samedi, après une matinée pourrie, Greg s'est lancé directement et ça a payé cash, avec un mètré en prime. Bingo, la pêche servie sur un plateau pour le second jour, ça ne peut que bien se passer !
C'est donc avec un vent d'optimisme certain que nous attaquons ce dimanche sur le Léman ....
Nous attaquons donc un bout de dérive vers le sud ... ce qui permet assez vite mais pas tant que ça, de toucher les premiers poissons. Ce sont des poissons d'une taille moyenne de 60 ... sympa !


 C'est loin d'être une orgie de touche mais l'écho est rassurant, il y a de la vie partout. Au moment d'arriver sur le secteur qui avait valu le plus de touches à Greg la veille, on se rend compte qu'il y a déjà quelques bateaux ... et que le vent vient de tourner ce qui ne facilite pas notre dérive. On a déjà fait une demi douzaine de poissons dans notre phase d'approche jusqu'à ce poste et finalement on décide assez rapidement d'y renoncer, de ne pas insister, et de prendre la dérive dans l'autre sens depuis notre point de départ pour retrouver un peu de tranquillité. Cette décision fut probablement la meilleur de la journée.

La tranquillité on la retrouve immédiatement et ça paie, on est a nouveau les premiers sur notre dérive et ça rentre ... ça rentre ...


Les plus jolis font 70 ... on ne fait pas trop de série mais on touche des poissons avec une régularité de métronome. Si bien qu'on est rapidement persuadé que du gros devrait tombé en jouant sur les statistiques. Il ne reste plus qu'à patienter dans une décontraction totale qui me fait fredonner le générique de "la croisière s'amuse"... total la décontraction quoi ... :) Encore que ça semble crisper Greg ...

lundi 8 octobre 2012

Prospection ....

Ça faisait bien longtemps que je n'avais pas fait une journée de prospection dans un endroit totalement inconnu, quasi vierge de pression de pêche, à la recherche de poissons mythiques, voir imaginés. Je ne me lance jamais dans ce genre d'exercice sans une sérieuse dose de préparation, de prise de renseignement, de prospections diverses ... mais parfois ça ne suffit pas et l'échec est au bout de la route. Ce jour là, je suis accompagné de Sylvain qui me voue une confiance aveugle basée sur une suite de malentendus ... ça va durer qu'un temps avec ce genre de plans foireux.

Je ne réécrirais pas le compte rendu fait par Sylvain, j'ajouterais juste une photo pour rétablir un peu d'objectivité au récit.

http://www.eu.purefishing.com/blogs/fr/sylvain-legendre/2012/09/15/operation-gt-ratee/





Il va falloir redresser le cap !

samedi 6 octobre 2012

La route est longue ... parfois

Un nouveau we, une nouvelle sortie. Après avoir promis maintes et maintes fois à Stéphane de l'emener pêcher, je tiens enfin ma promesse lors d'une sortie sur le Léman. Stéphane est chaud bouillant !

On est maintenant début septembre, après une semaine agitée qui a apporté son lot de beaux poissons à quelques pêcheurs, le temps s'est calmé. Il fait beau, sans vent, reste à savoir ce que ça vaudra pour la pêche. Comme presque à chaque fois beaucoup de prospection au programme, histoire de varier les postes, profondeurs, pentes, densité de fourrage ... etc jusqu'à je l'espère trouver une pêche.

On démarre sur un premier poste "classique", un spot peu profond, peu raide avec une quantité raisonnable de fourrage. Mais en dehors d'une touche râtée au premier lancé, c'est pas la fête. Quelques "beignes" très timides, puis un poisson de sortie mais rien de bien.



On change ...

vendredi 28 septembre 2012

Little Day ...

Jour 1:  Léman, un 129 ...
Jour 2:  Annecy.

Le vent est trop fort pour le Léman ce second jour de pêche avec Thomas. Sur le lac d'Annecy, avec un peu d'habitude, il est quasiment toujours possible de pêcher. C'est la raison de ce repli.
En même temps je n'y vais pas à contre coeur puisque les dernières sorties ont été très bonnes.
Après une rapide sondage, je me rends compte immédiatement que les conditions ont changé. Le fourrage présent en berge s'est densifié. Les bancs de perchettes sont également plus profond et plus épais. C'est les premiers signes des pêches d'automne ...
Ce phénomène s'explique par l'atténuation de la production planctonique en pleine eau. Les perchettes qui vadrouillaient en surface, plein lac, commencent à accoster, et à se regrouper. Ce phénomène dure plusieurs mois et s'accentue progressivement jusqu'à ce qu'elles plongent profondément pour passer l'hiver.
Je suis plutôt entousiaste de ce changement de situation, ça sent le gros poisson !


Enfin ils doivent bien être quelque part, il suffit de les trouver mais en lieu et place des gros des sorties précédentes on ne trouve que des saucisses qui mettent des touches inferrables. Dur.

mardi 25 septembre 2012

Huge Day !


Comme tous les ans maintenant, la fin de l'été est l'occasion de faire une sortie avec Thomas. Il fait le même boulot que moi, il a les mêmes contraintes de calendrier, et parfois, les mêmes micro créneaux de liberté pour caler une sortie ou deux. Ces sorties ne sont jamais programmées longtemps à l'avance. Ce coup-ci, ça s'est joué deux jours avant, suite à un coup de fil en sortant du taf. Comme on habite à 3h30 de bagnole l'un de l'autre, j'essaie en général de me libérer exceptionnellement deux jours de suite, en prenant un congé afin de ménager un jour en famille dans le we.

C'était initialement prévu le vendredi et le samedi mais la météo exécrable nous pousse à reculer un peu, ce sera finalement pour dimanche et lundi. Le temps est correct le dimanche, ce sera Léman ! Lundi c'est plus tendu, je prévois donc un repli sur Annecy, on verra...

En route pour le "Huge Lake" ! Je n'y ai pas mis les pieds depuis le début de l'été et je ne sais pas bien à quoi m'attendre. Greg, qui a tenu le lac un moment, a pas mal réussi malgré des conditions de pêche toujours très hétérogènes. C'est encourageant.

On se retrouve donc sur une mise à l'eau sur le coup des 9h. La difficulté quand on n'a pas pêché un lac depuis un moment c'est la multiplicité des pêches à essayer en espérant tomber sur une productive. Souvent c'est le temps qui manque alors on ne traîne pas !

Le premier lancé apporte une touche ! mais manquée, c'est bon signe. Puis finalement ce sera 2/3 touches manquées qui poursuivront avant de piquer enfin le premier poisson. C'est pas un gros, il mesure une cinquantaine de centimètres mais c'est un début ... qui restera un début. Les touches se poursuivent de façon assez hétérogène et finalement c'est toujours le même gabarit.


Après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres, essayé plusieurs profils de pêche, avoir changé un peu de prof, on se rend compte qu'il est déjà midi bien dépassé. On a pris une dizaine de poissons mais comme la taille est invariablement petite, je préfère changer radicalement de secteur et recommencer ailleurs.
Je propose à Tom de boire une bière en route ( 15Cv sur le Léman, il faut être patient) et de manger en arrivant sur le second poste. Zouuuu ! L'avantage d'une faible motorisation c'est qu'on a le temps de regarder le paysage, de contempler les oiseaux, de discuter ... et de voir un broc rouler en surface !

C'est un signal que je ne laisse jamais passer quand je prospecte, un signe d'activité alimentaire. Je me dirige directement dessus afin d'observer au sondeur ce qui se passe la dessous.... Il y a 17 m d'eau, on ne voit pas de brocs mais beaucoup de perches sur un tombant assez raide.  Je n'ai jamais pêché ce secteur, c'est l'occasion. On ira au poste suivant plus tard.

Avant de commencer toutefois, on mange ! Je mets l'ancre électronique pour rester sur place, histoire d'êtres prêt à pêcher.

Thomas a ramené un "Huge croissant !", 40+ au bas mot, on a laissé passé l'heure du petit déj mais ça fera le repas, voir même le goûté et le repas du soir.


Du coup j'expérimente le "croissant-salami" avec une binch. Un délice vite avalé qui nous place dans les meilleures conditions pour reprendre la pêche !

lundi 17 septembre 2012

De retour ...

Ha oui, de retour... sur le blog d'une part puisque j'ai trois bonnes semaines et pas mal de comptes rendus en retard et aussi de vacances puisque c'est bien le sujet de ce compte rendu.

Après 15 jours de repos bien mérités :-° nous voila toute la petite famille de nouveau en Haute Savoie dans la nuit du samedi au dimanche. Dimanche matin, rangement du bordel et à 15h finalement le planning se débloque ce qui me permet de foncer au lac, histoire de voir si les poissons ont bougés depuis la sortie précédente d'exception.

J'ai pas vraiment le temps d'innover et à vrais dire je n'en ai pas vraiment l'envie. Un Ripple et c'est parti. Je démarre directement par chercher des jolis poissons et au premier lancé .... zizi ! Argh ... J'insiste un peu et finalement ... ça c'est fait !


Un 95 pour entrer en matière, les poissons sont encore la. Je continue sur ma lancé et enchaîne quelques autres brocs, pas monstrueux mais jolis quand même. Je n'en demande pas plus.

samedi 8 septembre 2012

Un petit tour au bar ...

La Bretagne, ça vous gagne ! Cette année la destination des vacances est bretonne, plus précisément en Bretagne nord, dans le Finistère.

Je dois bien avouer qu'on en a pris plein les yeux, cette région est magnifique. En plus on a eu du beau temps au moins une fois par jour ... parfois deux ou trois fois même. Autant vous le dire tout de suite, il faut aimer le beau temps quand on va là-bas.


Bien entendu, ce ne sont pas des vacances "pêche", mais évidemment j'ai quand même pris quelques cannes. Lors de courtes sorties en pêche du bord, j'ai pu tâter quelques petits bars, quelques soles (dont une de 38!), des vieilles et même un calamar que je décrocherais.

Mais le vrai objectif pêche des vacances est une sortie au bar en bateau en compagnie de Stéphane Thomas, avec qui Sylvain m'a mis en relation. Il est commercial Pure Fishing du secteur Bretagne Normandie et pêche tout près d'où je suis ... le top ! Moi qui bave sur les comptes rendus de pêche en mer trouvés sur le net, je suis sur-excité. Je n'ai encore jamais pêché en bateau en mer autrement que dans un "promène couillon" à la recherche des maquereaux. J'ai soif de découverte et autant le dire tout de suite, je me suis régalé.

Le rendez-vous est pris en tout début de mâtinée pour une sortie du côté de l'île de Béhat. Stéphane affectionne particulièrement ce secteur pour la qualité de la pêche qu'il permet. Il connait le secteur comme sa poche !
J'ai amené à tout hasard deux Ripplle MH spinning, une en 1.80 m et une en 2.10 m. Je demande à Stéphane si ça convient il me dit que c'est parfait: cool, je vais pêcher avec mes cannes !
Concernant les leurres, je suis venu comme qui dirait : "Les mains dans les poches". Stéphane me propose un petit assortiment, je choisis un Gulp Sand Eel en 6', couleur sardine sur la 1.80 et le tout nouveau Swim Eel dont j'avais vu des prototypes nager (magnifiquement) au bout de la canne de Sylvain sur le Rhône l'an dernier. Je monte ce dernier en 28g sur la 2.10 pour les pêches plus profondes.
Gulp Sand eel et Swimming eel sur tête plombée Pogy
Gulp Sand eel et Swimming eel sur tête plombée Pogy

mercredi 29 août 2012

Croiseur pélagique

Enfin ... avec trois semaines de retard, la suite du WE de mon frère en Haute Savoie. Après le samedi peu fructueux à la recherche des grosses truites, le programme du dimanche est plus "cool". D'abord, c'est son anniversaire et nous n'échapperons pas au traditionnel gâteau. En plus j'ai quelques bricoles à faire la matin donc ce n'est pas avant un bon 14h30 bien tassé que nous rejoindrons la mise à l'eau. L'objectif de Paulin, c'est un 80+ .... jouable puisque un poisson de plus de 80 s'est glissé dans les captures de presque toutes mes dernières sorties mais pas gagné quand même puisque il faut bien l'avouer, la taille moyenne des prises est restée jusque là assez modeste ... comme elle l'est souvent en été.

Je repars sur le grand lac, du lac d'Annecy. Je m'étais astreint pendant plusieurs sorties à pêcher le petit, pour casser les habitudes et continuer de découvrir un peu mais là ... il y a un objectif de rendement assez clair, il faut qu'il reparte avec du mucus plein les fringues ...

L'idée c'est de parcourir des postes que je connais bien. De commencer par une pêche sans prise de risque, pour se dérouiller un peu et se défruster. Puis si dieu le veut, de s'orienter par la suite sur une pêche plus risquée, de poissons plus gros. Go !

En arrivant, gros vent ... pfff, ça commence bien. On cherche un secteur abrité et on attaque comme on peut. Jusqu'ici tout se passe comme prévu, les premiers petits poissons rentrent au bateau. C'est peu ou pas maillé, mais jusqu'ici, tout va bien.

Le vent se calme et après une heure, nous pouvons à nouveau gagner d'autres postes. Comme le premier contrat est déjà rempli, je passe à la seconde phase ... monter la taille.

J'explique la pêche à Paulin, et c'est parti... et mieux que ça même puisque rapidement il prend un grosse frappe ... du lourd ! Et un poisson de 90 à la clé !



C'était bien l'objectif poursuivi mais j'en suis quand même sur le cul ... ça marche trop bien. Paulin est aux anges, contrat rempli. Un grand sourire s'accroche définitivement à son visage et ne le quittera plus de la journée...

Comme on ne change pas une recette qui marche, on poursuit sur la même lignée ... et ça continue avec un brochet bleu, pour moi !


Un  poisson de 78 ... je la sens bien cette journée !

D'autres poissons rentrent désormais régulièrement.

vendredi 10 août 2012

Isère première ...

Le We dernier, mon frère était en visite et donc assez logiquement, le programme s'oriente sur la pêche... Pour ne pas faire deux jours au broc, je propose de commencer par une destination assez insolite, l'Isère est ses grosses truites. Durant des années je me suis juré de ne jamais mettre les pieds sur cette rivière sordide. Les eaux grises issues de la fonte des neiges/glaciers, l'exploitation hydroélectrique intense, le requalibrage sévère des berges, sont autant de point qui ne m'ont jamais encouragés à m'intéresser à cette destination. Mais tout change, ça fait 2 ans que j'y regarde de plus près et que je prépare tranquillement un plan de bataille.
Quelques infos prises, il semble que les conditions hydrologiques soient assez favorables, suffisament en tout cas pour tenter un premier assaut. Je propose la destination à Paulin, qui suit bien évidemment, et même à Simon qui ayant besoin de varier un peu sa pêche se sent le courage, comme nous, de jouer au sanglier dans le broussaille et de découvrir un nouveau milieu.

C'est donc plein d'espoir que je prépare consciencieusement une, ou plutôt deux, boîtes de leurres avec un peu de tout, sans savoir vraiment à quoi m'attendre.


De la ferraille de toutes sortes, du leurre dur, du soft et pas mal de plombs ... avec ça si ça ne le fait pas ...

On attaque donc vers les 9 h sur place. Le premier accès se fait un peu au hazard, à partir de la carte IGN et d'un GPS. On arrive sur une berge enrochée baignée par un courant assez fort d'une d'eau relativement trouble. Ca ne nous inspire qu'à moitié mais on s'y attendait et on essaye de se persuader que c'est plein de poissons. Tout le long du trajet je nous ai préparé psychologiquement à l'aide de remarques du genre "attention ça sera gris... il faut s'attendre à ce qu'on trouve ça moche ... il faut se persuader qu'il y a du poisson..."

Du coup je ne suis personnellement pas trop destabilisé par ce que l'on trouve devant nous et j'arrive même à me convaincre que le petit amorti, le long de la digue, peut-être très bon. Donc on attaque.

On pêche le secteur à la cuillère "plombée" mais après 40 mn de pêche rien ne se produit. Changement de secteur. L'idée est de peigner le plus de configuration possible pour trouver la tenue des poissons.

En descendant à pied, on trouve une plage en pente douce avec un gros amorti à son aval. On louche sur l'amorti mais avant d'y parvenir on peigne la plage. Rapidement Simon rompt le silence (à défaut du pain, comprenne qui pourra).

"Simon: Touche ! ... ho merde décroche ...
moi: gros ?
Simon: bha oui ... très grosse lourdeur .. genre comme un broc.
moi: cool !
Simon: heu non... pas cool."

lundi 30 juillet 2012

Ca pêche ... !

Petite interruption des mises à jour en raison d'un crash PC, de beaucoup de déplacements professionnels, et il faut le dire d'un petit ralentissement des sorties. J'ai pourtant quelques récits en retard, tout d'abord une sortie assez médiocre avec Sylvain et Pierre sur le Léman: 


Quelques jolis brochets tout de même, dont un pour moi saboté par le tandem Sylvain et Pierre .... Le premier s'est équipé d'une épuisette ridicule, dans laquelle rentre péniblement un corégone de 60 et le second s'est évertué à piquer le leurre dans le filet et à secouer le broc pour qu'il se décroche .... bref, des bons amis. Moi qui utilise une épuisette que depuis quelques mois ... je ne suis pas encore totalement convaincu de son intérêt.

Sinon j'ai enchaîné avec une petite AM de pêche sur Annecy, presque une routine. Je n'arrive toujours pas à me motiver à chercher le gros et je profite encore une fois que les petits soient actifs pour prospecter des secteurs sur lesquels je n'ai jusque là pas réussi. C'est riche d'enseignement aussi. Le secteur en question, c'est le "bout du lac", probablement le plus joli au niveau esthétique mais sur ce secteur mes essais se sont toujours soldés pas des résultats décevants. Je me fixe donc pour objectif de creuser un peu le sujet, de quoi passer une bonne paire d'heure.



La problématique principale du coin c'est la beauté des tombants, le plateau à 5/6 mètres est gavé de végétaux aquatiques, un petit cassant amène le fond à 7 voir 9 mètres puis c'est une interminable pente à très faible déclivité. Naturellement j'ai toujours léché le plateau ce qui m'amène régulièrement à faire quelques poissons, notamment sur les secteurs ou le cassant arrive dans 8/9 m. Mais pour le reste nada ... un broc de temps en temps mais je me rends bien compte que la pêche est ailleurs.

Cette fois encore je commence par ces secteurs-ci, et je prends rapidement les premiers petits poissons.


C'est pas gros mais c'est pas l'objectif du jour.


Jusque là c'est comme d'habitude, en sondant précisément, je me rends compte que de nombreux poissons, perches et gardons mélangés (test de la gambe) stationnement dans 8-12 m. Voir carrément dans 12 m. C'est bien plus profond que lors de la sortie précédente. Au fur et à mesure que la couche d'eau chaude s'épaissie, les poissons s'enfoncent progressivement pour rester sur la limite inférieure de celle-ci. Quand la pente est très raide, je prends des brocs presque contre le bord, comme celui-ci.




Mais sur la suite du parcours, le tombant n'amène que dans 8 m et parait vide. Pour rompre les habitudes je m'éloigne nettement de celui-ci et tente de garder 12 m d'eau sur le bateau. Ce n'est pas très naturel puisque la pente est parfaitement régulière, sans la moindre herbe au fond. Au bout de quelques dizaines de mètres pourtant je tombe sur un bancs de fourrage isolé, dans 12 m d'eau. Les poissons ont l'air de bonne taille et ça ne rate pas. Rapidement, je prends une bonne touche, et c'est joli !

La photo ne rend pas vraiment mais c'est un beau poisson de 84 cm.


En continuant de la sorte, j'enchaîne plusieurs poissons. Suivre les 12 m ça parait simple sur le papier mais quand le tombant est magnifique et que la pente est très faible autant que nue, c'est dur de s'y tenir. Ça confirme encore une fois que la stratification thermique est souvent plus forte que les autres facteurs pour expliquer la répartition verticale des poissons. Dès que le fourrage adopte un comportement de banc, plus besoin de structure pour le tenir. La pêche de printemps est bien enterrée, qu'on se le dise.

dimanche 15 juillet 2012

Une AM tranquille ...

Avec l'été, je troque ma grosse journée de pêche hebdomadaire contre des petites demi-journées voir un coup du soir. Le WE dernier, ce fut une après-midi en local, c'est à dire au pied de chez moi, sur le lac d'Annecy. Je propose à Alex de me rejoindre, il a un court créneau entre le "levé tard" d'une bringue de la veille et le "coucher tôt", boulot à 3 h du mat oblige. Ça nous laisse 4/5 h de pêche, ça suffira pour passer un bon moment, et boire une binch.

Pour commencer, il y a un peu de vent, ça complique un peu les dérives mais finalement, ça pêche pas trop mal et je rentre les premiers petits poissons, puis un plus gros ! Yes


Faute de les chercher spécifiquement, j'en demande pas plus, à peine 80 mais encore une fois un vieux poisson. Tant qu'à faire j'aurais préféré qu'il fasse 1.20 .. ;)

La pêche n'a pas vraiment changé depuis quelque temps ... les petits sont très actifs mais toujours aussi sélectifs. Alex qui insiste sur des shads avec palette enregistre quelques touches timides mais ça ne semble pas leur plaire plus que ça. En même temps, je comprends qu'il insiste, la sortie qu'on a faite l'an dernier sur le Bourget s'était soldée par un métré de la sorte.

http://quentinpeche.blogspot.fr/2011/07/retour-sur-le-bourget.html



 

Sous l'effet de l'épaississement de la couche d'eau chaude, les poissons approfondissent un peu. Mais il faut être attentif pour le percevoir, c'est léger.

samedi 7 juillet 2012

Du broc ....

... et encore du broc. Je suis assez mono-maniaque ce début de saison. Les précipitations à répétition me poussent dans mes retranchements: les lacs et ses brochets, loin des rivières et de la pêche à la mouche.
C'est donc encore une fois sur le Lac d'Annecy que j'envisage de passser une grosse AM (ou une petite journée, question de conception) à la recherche des brochets.

Suite à la sortie précédente sur Annecy, où j'avais fait des sifflets en série sur le grand lac, je pensais dans un premier temps chercher les gros, au Pikou. Finalement je change d'avis et je choisis de profiter de l'activité des petits pour faire un tour du petit lac, et améliorer ainsi ma connaissance de ce secteur. Je propose à Nass, qui comptait pêcher de son côté sur le Bourget de m'accompagner. Il me rejoindra, un peu après midi.

Je mets à l'eau à Doussard sur le coup de midi. Je repars avec le leurre de la sortie précédente, un Giant Ripple cc spécial et c'est parti ! Rapidement je constate que l'activité des brochets n'as pas changé, j'enchaîne plusieurs poissons de 35 à 50 cm. Je fais même un poisson plus joli, 60+ juste avant de cueillir Nass sur le bord.


Nass rejoint le bateau et ça repart, avec un poisson un peu plus joli encore (65+). Vu les circonstances du jour, ça me suffit.

lundi 2 juillet 2012

Dure journée ....

Une longue journée, comme le Léman sait si bien les faire ... Une journée avec Guillaume, un pêcheur passionné rencontré pour la première fois sur ce même lac, lors d'une sortie hivernale. Il y a 15 jours, j'étais tombé avec Nass sur des poissons bien actifs. Je ne m'attend pas à ce qu'ils soient restés en place mais ça fait quand même une base de travail sérieuse pour trouver la pêche cette fois-ci encore.

Nous commençons par peigner méticuleusement un poste "de printemps" qui ne nous avait pas valu grand chose la sortie précedente mais avant de passer à la suite, je veux être sûr de pouvoir éliminer cette pêche. Au bout d'une heure trente c'est chose faite pas une touche !

Ca me surprend un peu quand même, le secteur semble plus que vide. Rien au sondeur, rien en surface, pas âme qui vive.

La suite du programme c'est la recherche des perches. Alors que j'explique à Guillaume qu'elles avaient abordé en masse, il y a 15 jours, le sondeur reste désespérement vide. 5 m, 10 m, 15 m, 20 m, 25 m ... vide ... le Léman sans perches, c'est une nouvelle pour moi. Elles se sont barrées où ? On parcourt les berges mais rien, j'y crois à peine. Au bout d'un moment je dois bien me résigner, elles sont parties en masse. Du coup, je me dis qu'on va pouvoir tirer profit de la situation. Si on trouve quelques bancs restant, les brochets seront fatalement dessus ...

Je me frotte les mains d'avance, en me dirigant vers un énorme banc de perche recensé lors de la sortie précédente. Il mesurait plus d'un kilomètre de long sur plusieurs centaine de mètres de large. J'avais fait une touche ou deux de brocs en son sein mais les poissons étaient tellement dispersés que la pêche était très délicate. Ce coup-ci, si on en retrouve un peu ça va être le carton les amis !

Et on les retrouve ! Un banc bien plus petit ponctué de pêcheurs de perches. On l'attaque méthodiquement, l'intéreur, le centre, le pourtour ... rien ! Merde. J'aurais misé ma paie dessus .... avec du recul je me dis qu'il y avait probablement des poissons dedans mais avec une aggressivité très réduite. Probablement qu'avec une pêche adaptée, peut-être plus lente et insistante on aurait sorti quelques brocs..?

Au bout d'un moment, mon regard s'arrête sur la température du sondeur .... 14°c ! Ouille ! C'est quoi ce truc, c'était à 21°C 15 jours avant. ... un autre truc bizarre, on pique des perchettes à tour de bras ... parfois à chaque lancé, même sur des animes lentes. Les conditions du jour sont décidément très particulières.

On reprend la prospection sur les postes à perches habituels. On en retrouve un banc, assez profond et rapidement un écho de broc se dessine.. ça sent bon mais je suis méfiant maintenant. Ici encore on accroche des perches à tour de bras mais Guillaume prend une première "vraie" touche. Hélas, le piquage est mal assuré, dommage, il y avait un joli poisson. On insiste une paire d'heure pour une ou deux touchettes de plus mais rien de piqué. Des touches en bout de queue, c'est pas très courant!  Ils ne veulent vraiment pas se bouger le cul ces brocs.

On cherche d'autres postes mais c'est le vide sidéral. On se replie donc logiquement en fin de journée sur le seul poste où l'on avait une preuve indiscutable de la présence de brochets.

Guillaume fait finalement le premier poisson, pas très gros mais salvateur.


Tandis que moi je confirme le diagnostique avec un joli poisson au Pikou (95+), seul leurre qui m'a apporté des touches aujourd'hui.



Une dure journée, mais nous avons l'impression d'avoir tout donné et de ne rien avoir lâché. Il semble finalement que cette chute brutale des températures soit liée aux chasses du Rhône qui ont complètement siphoné la couche d'eau chaude du bas lac. La désertion des perches semble s'être accompagnée d'une réduction forte de la mobilité de celles qui sont restées en place ce qui explique probablement qu'on les ait grapinées à tour de bras. Ca fait l'affaire des brochets qui n'ont pas trop à courrir pour se nourrir mais pas trop les notres.