Grand slam ... !

Après le relatif succès de la session précédente, je n'avais évidement en tête que de retourner taquiner les sandres sur le Grand Rhône. Giordanne m'accompagne pour la seconde fois sur ce grand fleuve, la première en juillet était plutôt orientée silure mais cette fois on a que des cannes légères.
On est "chaud patate" mais la journée commence mal :
- un flash sur l'autoroute alors que je regardais avec interrogation un radar automatique en me demandant quel pouvait bien être la vitesse limitée ici,
- je casse ma platine de siège "conducteur" du bateau en m'asseyant lourdement dessus à la mise à l'eau,
- et enfin je me rendrais compte le soir que j'ai mis à l'eau avec la plaque d'immatriculation ! voilà qui explique pourquoi j'ai tant peiné ... du coup elle est légèrement tordue !

Bref on finit par être sur l'eau, d'autres bateaux sont sur place, ça change de d'habitude mais pas d'inquiétude, le Rhône est grand. Pourtant on démarrera a peu près tous sur le même poste .... faut croire qu'il est bon. Ça permettra d'échanger quelques mots avec les compagnons du jour.

Le sondeur indique un gros banc qui semble être des perches plus quelques poissons qui zonent autour. Quelques lancés au Plomb palette nous confirment que c'est des perches mais pas grosses donc on ne persiste pas dans cette voie et attaquons au Shad en linéaire. Je reste sur mon Shad Assassin couleur "smocking shad" qui m'avait accompagné toute la session précédente, y'a pas de raisons.
Ca démarre vite, au bout de quelques lancés je prends une belle touche, ferrage ! ....... c'est lourd mais ça décroche !! merde ! je tape mon scion dans l'eau de dépit.
Je reprends contact avec mon leurre, fait une tirée et re-châtaigne ! c'est lourd ... merde, trop, c'est un glane ....
Sur le coup ça ne m'enchante pas car ça signifie arrêt de la pêche pendant 30 mn et peut être rien à la clé.

On Zig-Zag entre les bateaux en évitant les moteurs élèc. Je m'installe confortablement et maintiens la pression sans chercher à le remonter pendant une bonne dizaine de minutes. Finalement je le sens faiblir .... je pompe un peu et ça monte.

Ha ouais ! pas vilain quand même !

il est où mon leurre de 10 cm ?!

 

Bon Ok ... je vais le chercher

On déroule comme on peut un mètre on tombe environ à 160 cm. La pêche peut enfin recommencer ! il est temps ! hein Giordanne :-)

On se réinstalle et après quelques perches pour tous les deux, re-touche .... ferrage correct ... c'est piqué !

Qu'est ce que c'est encore ... ça ne sent pas le sandre !? un petit glane ?

Bha non c'est un broc .... pff il y en a des plus près de chez moi, ils sont où ces sandres.

Bon il fait dans les 80 ... c'est bien, mais c'est les sandres qu'on cherche !

Il n'y aura pas moyen sur ce secteur, pourtant il y en a mais ils ont l'air "pénibles". Au bout de quelques heures, tout le petit monde qu'on avait au sondeur semble s'être dissipé ... donc on fait pareil, on bouge.

On part sur un second poste connu, pas grand chose au sondeur mais on peigne en linéaire au cas ou. En se laissant dériver je détecte quelques poissons sur le fond. On bascule tous les deux en verticale. Purée ... ça reste collé sous les leurres sans attaquer. Ça monte, ça descend, ça suit puis boum ! enfin !

C'est un joli en plus ! Giordanne suit mais hélas ça se décroche ... il trépigne car il n'a jamais pris de sandre et c'était un joli aussi.

Quelques instants plus tard, re-touche ! en revoilà un pas vilain

On retente la dévire mais entre temps les poissons se sont barrés ...

Une photo de perche juste pour le tableau ... on en a pris régulièrement. En remontant le bief, on s'arrête pour prendre des nouvelles des autres bateaux. Ils sont sur un banc de petits, Giordanne en profite pour faire quelques lancés et enfin un sandre !

On gratte un peu et quelques autres sandres finiront au bateau mais ça reste petit.

On quitte le poste et nous arrêtons sur une petite fosse avant de partir.

Giordanne prend une cartouche, encore un broc, et un joli ...

Il est au moins aussi beau que le mien mais hélas il se décroche au bateau. La poisse.

C'est avec regret (et avec la nuit) que la pêche s'arrête. Trop courtes ces journées.