mardi 24 avril 2012

FeraGone ... la nage !!

Mon proto coulé (FeraGone-le-prototype) j'ai bien évidement qu'une idée en tête, le mettre dans l'eau.

Mais bon ... il fait nuit... j'hésite à aller jusqu'au lac d'Annecy à la lampe de poche ... mais finalement je me contente de remplir l'évier de la cuisine pour voir à quoi il ressemble dans l'eau.

Première surprise, du fait de sa forme effilée, la moindre turbulence le fait bouger

 "FeraGone is alive !!!"

 Je commence vraiment à y croire si bien que je passerais une nuit mouvementée.

Le lendemain, avant d'aller au Taf, je colle une tête plombée de 15g, juste pour voir, et je fais quelques lancés dans le lac. J'hallucine complètement ... je vous laisse juger sur pièce de la nage du proto ... qui va devenir définitif du coup. :]




La vérité ? il va se faire bouffer comme une dragée ... reste à régler la question du lestage pour le faire nager profond sans perdre trop la nage et ça va être un carnage ... ou pas. En tous cas, la série est lancée.



A suivre ...


vendredi 13 avril 2012

Truite au vairon à vue ...

Je sais, je sais ... pêcher au vairon mort "c'est pas bien". Méchant Quentin. C'est mon côté rebel. Tuer des vairons pour prendre des truites que je relâche c'est typiquement le genre de pirouette indéfendable que j'affectionne. J'assume la contradiction, que celui qui n'en est pas capable arrête de pêcher, c'est pas bon pour les poissons.

Bref, trop de vent pour la mouche, pas envie de faire trop de bornes, c'est parti pour une minnow party ! La destination est un petit cours d'eaux noyé dans la végétation pas trop loin de chez moi. Les eaux y sont limpides et ça autorise souvent des superbes observations d'attaques et une pêche largement a vue. Très chouette.

Je pars tôt avec Jérémy. Trop même, les poissons ne sont pas réveillés quand on arrive. Je cale quelques vairons dans une boîte de gulp recyclée pour l'occasion, ce qui me permet de faire un jeu de mot douteux.

Gulp minnow alive

En fait c'est même très pratique, les vairons sont faciles à attrapper et je ne perds pas 1/3 de l'eau de ma bouteille à chaque fois que je me sers. Je valide la boîte Gulp en pot à vairons !

Quand je disais qu'on est arrivé trop tôt c'est le cas. Il fait largement jour mais le début de la pêche est timide malgré un démarrage sur le meilleur secteur. En fait sur ce cours d'eau la pêche débute quand les rayons du soleil commencent à frapper la surface de l'eau. Je l'avais déjà suspecté lors de sorties précédeantes mais comme je n'avais jamais eu le courrage de pêcher au point du jour, j'avais l'espoir d'une bonne surprise. Bha non.

En clair, nous n'attendrons quand même pas trop les premières touches. Manquées, mais de bonne augure quand même. Je pêche en tresse avec 6 bons mètres de tête de ligne en nylon 24°. Ca permet un pêche relativement discrète et surtout ça garantit une élasticité de ligne controlée et constante quelque soit la distance de pêche.  Habituellement ça ne me réussit pas trop mal. La petite élasticité du fil et la pêche détendue amortie un peu les coups violents des truites qui prennent vers l'amont, le vairon qui descend le courant.

Mais cette fois-ci, je dois bien admettre que "je ne suis pas dedans". Dans la première heure de pêche, je prends plusieurs coups bien trop "raides" sanctionnés par des ferrages trop tardifs. C'est finalement quand la lumière sera mieux présente que la pêche commence pour moi.


 
D'abord, je commence à voir les truites ce qui me permet de lâcher la tension avant le contact et d'assurer ainsi une meilleure prise. Un premier poisson d'un peu plus de 30 cm se laisse prendre. Suivi d'un plus petit quelques instants plus tard.

Je m'applique à peigner chenal et berge, presque toujours à vue de vairon maintenant quand un joli poisson sort d'une berge et engamme franchement.



mercredi 11 avril 2012

FeraGone, le prototype !

Etapes précédentes: http://quentinpeche.blogspot.fr/search/label/Leurres%20Maison


Le moule fait, il ne reste plus qu'à faire le premier test de coulage... un moment stressant car c'est la que je vais voir si j'ai raté quelque chose ...

Rappel du moule:


Je fonds donc 200g de plastique que je colore en blanc nacré tout simple pour le premier exemplaire. Pour la suite, probablement que je mettrais des pailettes mais bon, globalement une corégone c'est blanc de chez blanc.

Je coule comme un cochon. J'étais un peu stressé en pensant que le plastique puisse me figer dans les mains avant que j'ai le temps de tout couler ... vu le volume important du leurre.
Mais non, tout s'est bien passé !


30 mn plus tard, j'ouvre le moule .... suspense ... wow !

jeudi 5 avril 2012

Une sortie bien pourrie !

Je m'étais promis de faire au moins une sortie sur le Léman, avant que ça ferme, et avant de retourner pêcher la truite.

Je programme une sortie en solo pour tester 2/3 trucs sonder beaucoup et ne pas me mettre la pression. Arrivée au bord de l'eau, le lac est d'huile, parfait. C'est encore tôt pour les poissons mais comme dit plus haut, je compte sonder quelques secteurs.

Je ne résiste pourtant pas à faire quelques lancés sur un secteur que je connais. Tout est calme mais c'est un bonheur de faire planer tranquillement un shad au dessus du fond dans ce calme absolu. J'ai bien fait d'en profiter, ce sera le seul moment de calme de la journée et il a duré ... une heure !

En effet, alors que je commençais un sondage méticuleux, une légère brise se lève et se convertie en une franche bise. Misère, la météo que j'ai consulté il y a deux jours était bonne, mais j'ai pas vérifié hier ... Je jette un œil rapide sur mon téléphone, 30 km/h nord toute la journée ... je suis mort :-/
Je sonde, je pêche, je sonde, je pêche.


Le vent n'est pas encore trop fort quand je fais une première touche nette, ferrée mais manquée ...  Le leurre a bouclé sur les hameçons et le poisson ne s'est pas piqué. La poisse. Je continue sans succès tant bien que mal avec le vent jusqu’à ce que je décide de revenir sur mes pas. Alors que j'arrive sur le point GPS de ma première touche, cartouche ! Ce coup-ci il y est.


Pas mesuré, surement un 60+ guerre mieux.

lundi 2 avril 2012

FeraGone ! Go on !

Pour faire suite au post précèdent: projet-feragone-partie-1-le-modele-3d

Le principe de création du moule est le même que pour Pikou, après avoir effectué le dessin 3D sous un logiciel de dessin. J'imprime des coupes à l'échelle de mon leurre puis je les colle au recto/verso des différentes planches qui le composent. Pour le FeraGone, c'est assez simple puisque le moule peut être réalisé à l'aide de trois planchettes seulement.


Pour chaque planchette, j'évide à l'aide d'une scie à chantourner sur le modèle de la face la plus petite.