mardi 18 octobre 2011

Un Glane pour Simon ?


Un peu de diversification est plus que jamais nécessaire ... c'est pourquoi cette sortie sur le Rhône m'a fait le plus grand bien. Simon, qui est bien obligé d'écouter mes histoires de pêche puisqu'on bosse ensemble, est finalement tenté par les sandres du Rhône, avec une sérieuse arrière pensée pour un Glane. C'est donc la mission du WE.

A peine le bateau mis à l'eau, on tombe sur pas mal d'échos, sur le planché d'une fosse. Je coupe le moteur et on entame rapidement une dérive en verticale. Certains échos sont des percidés, c'est sûr, ...  d'autres des glanes. Quelques minutes seulement après le début de la dérive, mon leurre se fait ramasser. Je déclenche un ferrage mou car un peu surpris et un combat musclé commence .... J'indique "Glane !" puis après un ou deux rush sérieux, un doute m'assaille car je ne sens pas les coups de boutoirs caractéristiques des glanes... Du coup je calme le jeu .... mais c'est une erreur, le poisson se décroche. MERDE !
Je remonte mon leurre rapidement pour constater qu'il n'y a pas un milligramme de mucus sur ma tête de ligne. Même si ce n'est pas rationnel, je ne me débarrasserai pas de la crainte d'avoir raté un masta sandre.
On retente une dérive en démarrant plus à l'amont mais en dépit de poissons suiveurs nombreux, on ne prendra pas une croquette ... en route pour le poste deux de l'itinéraire !

On attaque toujours en vertical avec les leurres de mon top 3. Simon pêche avec un shad assassin 5' gris/blanc pailleté et moi avec un 4' smocking shad. Là encore je pêche à vue et je constate avec un début d'agacement que le passage des leurres fait décoller des poissons mais c'est refus sur refus. Peut être que la lenteur n'est pas le truc du jour, j'i-ancre le bateau et on démarre en linéaire ce qui paie immédiatement ! 



mercredi 12 octobre 2011

Projet FeraGone : Partie 1, le modèle 3D

Un nouveau projet de Leurre, comme le précédent, pour usage spécifique. L'objectif de celui-ci, c'est la traque du spécimen, disons 130-140 ... voir 150 ? Un objectif délirant j'en suis persuadé mais je ne pourrai pas me reprocher de ne rien avoir fait pour. Certaines observations que j'ai faites sur le Léman me laissent penser qu'il est possible dans certains cas de croiser un véritable "monstre". Reste à pouvoir l'intéresser. Pourtant, la course à la taille des leurres n'est pas le graal dont certains rêvent. Elle a un coût important, notamment au regard des complications que cela engendre sur la pêche et de la baisse d'efficacité qui en découle. Je réfléchis pourtant à la conception d'un leurre qui minimise les inconvénients des gros leurres, et donc permet de maximiser la taille de celui-ci. J'en viens à mon projet: le FeraGone !




mardi 11 octobre 2011

Bizard ... ça mord !


J'ai passé la semaine à guetter la météo du WE. Le coup de froid n'est pas une surprise, c'était annoncé depuis un moment déjà mais l'incertitude porte sur le vent: bise ? pas bise ?

Finalement la météo annonce bise ... alors je renonce à tous mes plans, même ceux de secours. Dommage, j'avais décidé de me reposer le WE dernier alors qu'il faisait plein beau et comme d'hab, la météo me fait regretter.

Dimanche matin pas de surprise, il fait bien 20° de moins que la semaine dernière et la neige à 1000 m a blanchi sérieusement tous les sommets. Pourtant, pas de vent ! m***. J'improvise une petite sortie de quelques heures l'AM sur Annecy. Je n'ai pas fait une vraie sortie sur ce lac de l'été et je ne mise pas un cachou sur l'activité des brocs suite à ce refroidissement. Sûrement un réflexe de carpiste.
Ce dont je suis sûr en revanche c'est d'apprécier ma sortie. J'adore ce temps d'automne, le calme revenu, la fraîcheur qui pique ...
Comme je ne sais rien de l'activité, je prévois un parcours diversifié: une roselière peu profonde, un tombant rocheux, un haut fond, un plateau à 10 m puis une cassure. Bref, un programme chargé pour quelques heures. Pourtant j'ai envie de prendre mon temps, sans pression, dans cette atmosphère reposante. Je décide donc de ne pêcher que partiellement ces postes sans trop m'apesentir, histoire de pas me presser et de pêcher lentement.



Après un premier sondage, je découvre sans trop de surprise que les perchettes se sont regroupées. Ce qui me surprend en revanche c'est les quantités de poissons ... elles sortent d'où ? Il n'y avait très peu de poissons sur les cassures cette saison. Il faut croire qu'il y avait du monde en pleine eau. En tous cas, tout le monde est au bord, ça fait plaisir. Ca doit grouiller de brocs, j'aperçois même au sondeur des perches plus grosses qui chassent. Ça sent bon !

Il y a quelques brocs sur le premier poste mais je ne prend pas une touche. Venant de ce lac ça ne m'étonne ni ne me frustre ... on verra plus loin. Second poste vide. Au troisième, je décide de ne pêcher que les secteurs les plus chargés en perches. Je les repère au sondeur, j'enregistre une trajectoire à l'aide de l'i-pilote et il ne me reste plus qu'a pêcher lentement et sereinement.

Et ça paie ! un premier petit poisson, puis un autre plus coriace ! magnifique...


samedi 8 octobre 2011

Une canne pour homme ...

Je ne suis pas un fanatique de matos. Et pour tout avouer je ne prends pas tellement mon pied à décortiquer les catalogues de matériel puisque ce que j'aime surtout : c'est pêcher ! Par contre, je me rends bien compte qu'assez souvent, la pêche est limitée par le matériel. Je ne compte plus l'année dernière les gros poissons manqués à cause d'un matériel qui n'était qu'approximativement adapté à la pêche que je pratiquais : ferrage qui ne porte pas assez, maîtrise imparfaite de la bannière, touche perçue trop tard .... ou pas du tout.
Cette année j'ai été gâté, puisque Laurent Checko (son blog) s'est improvisé mon coach "canne à pêche" un domaine où j'avais bien du mal à m'y retrouver. C'est ainsi que je me suis retrouvé équipé, au fil de l'année, avec les cannes qui comblent aujourd'hui mes besoins et qui, j'en suis persuadé, ont nettement améliorée mon efficacité.

Un de mes derniers problèmes en date concernait la pêche assez spécifique des gros brochets. Les contraintes sont nombreuses: les leurres sont généralement lourds, les profondeurs souvent importantes et les ferrages doivent porter impérativement pour planter les hameçons dans les mâchoires dures de ces
géants. Pour cet usage, Laurent m'a dégoté une Ripple pro 7'4 en 20/80 g.





Ma dernière sortie sur le Léman fut donc l'occasion de tester cette canne avec des leurres de 50 à 70 g animés dans 15 à 20 m d'eau ... Le test est concluant ;-)

Les ferrages portent ... c'est certain ! L'équilibre de la canne est bon et la distance de lancé est satisfaisante...